Assemblée Générale 2015

Assemblée Générale

 

Dimanche 26 avril 2015

10h00

Salle des fêtes de Brax

(Grande Salle) 

Le refuge animalier de Brax remercie les adhérents et les invités de leur présence.


La presse en parle :

Extrait du journal Sud-Ouest, version papier :

Extrait du journal Sud-Ouest en ligne :

Quand le train contrarie les grands projets du refuge animalier

« Nous avons eu un legs important qui nous permettrait de faire des travaux conséquents au refuge. Je suis donc allée à la mairie pour entamer des démarches afin de déposer un permis de construire », explique Christine Salane, présidente de l'association du refuge animalier de Brax depuis douze ans. Elle tenait, dimanche, son assemblée générale devant une centaine de personnes.

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La présidente est tombée de haut en apprenant que l'arrière du refuge faisait partie de l'emprise, non pas de la Ligne à grande vitesse, mais du TER qui relierait la gare de Sainte-Colombe-en-Bruihlois à celle d'Agen. « Certains tracés montrent même que tout le refuge est dans cette emprise ! » Les « Quoi ! » fusent dans la salle. Le silence devient pesant. Jamais elle n'avait été informée de ces conséquences.

 

Quelques chiffres

Le refuge animalier de Brax a été créé en 1963. Il est reconnu d’utilité publique depuis 2011.

308 : le nombre d’adhérents

180 : le nombre de chiens adoptés en 2014 pour 187 chiens entrés au refuge, des chiffres en augmentation, « grâce à notre site Internet », estime Christine Salane, la présidente.

121 : le nombre de chats adoptés au refuge, pour 126 entrés. Là encore, un chiffre en augmentation.

4 000 : le nombre de personnes qui fréquentent le refuge chaque année.

 

Projets bloqués

Alors, Christiane Salane s'est emparée du dossier, elle a potassé le compte-rendu négatif de la commission d'enquête. « Je l'avais dit à la commission d'enquête, le projet, pour la LGV ou le TER, ne prend pas assez en compte toutes les structures à mettre en place autour de ces travaux ». Dans sa ligne de mire, les lieux pour stocker les engins de chantier, les matériaux… Ce que le rapport reprend d'ailleurs, dans son avis négatif rendu il y a quelques semaines. « Nos projets sont bloqués jusqu'en 2016, jusqu'à ce que le gouvernement prennent une décision pour cette ligne ».

 

 

« Mais de toute façon, nous aurions dû attendre 2017 pour envisager quoi que ce soit », ajoute la présidente. Une autre surprise de sa visite à la mairie… « Il faut attendre le nouveau Plan local d'urbanisme… » En effet, le refuge et les propriétés attenantes ont été déclarées zones inondables. « Nous travaillons avec la mairie pour que le terrain, quoi qu'il arrive, ait vocation à accueillir un refuge animalier ». Il serait donc à nouveau constructible. Mais là encore, il faudra attendre…

 

Cela dit, la présidente a quelques motifs de satisfaction. « De la mairie aux services vétérinaires, nous avons toujours été soutenus ». Et si ces soutiens flanchent, « il y a le réseau d'associations nationales sur lequel nous pouvons nous appuyer ». Amputer un morceau du refuge ou, au pire, le rayer de la carte ne se fera pas sans bruit...

27/04/2015  Anne Gresser

 

Extrait du journal Le Petit Bleu en ligne :

 

Au départ, une simple envie d'un peu de renouveau. Le refuge animalier de Brax a été créé en 1963. Et après 52 ans de bons et loyaux services, le temps était venu de refaire les boxes, faire des travaux d'assainissement, de remise aux normes. Bref, améliorer des locaux qui accueillent en permanence 85 chiens et une quarantaine de chats. D'autant plus qu'un leg «important» leur permet de se lancer dans les travaux.

 

Attendre la décision de l'État

 

Mais au moment d'aller à la mairie demander quel type de permis de construire l'association devait prendre, mauvaise surprise : «Les Grands Projets du Sud-Ouest (GPSO) de SNCF Réseau ont établi une emprise sur notre terrain pour le passage d'une ligne TER entre Brax et Agen reliée à la LGV. La ligne empiéterait sur une partie du terrain. Les estimations sont très fluctuantes mais ce serait une bonne centaine de mètres», explique Christine Salane, la présidente du refuge. Bonne nouvelle pour l'asso : le rapport de la commission d'enquête a rendu un avis défavorable à la ligne à grande vitesse. Mauvaise nouvelle, il faudra être patient : «Nous sommes obligés d'attendre la décision définitive de l'État qui n'interviendra pas avant juin 2016. D'ici là, nous ne pouvons rien faire, nous n'avons pas accès à un permis de construire. Le refuge continue de fonctionner mais c'est très frustrant dans la mesure où nous souhaitons simplement en faire un bel endroit». Le refuge est soutenu par la ville de Brax et de nombreuses autres associations. «La protection animale génère énormément de soutien, s'en prendre à un refuge, c'est terrible», prévient la présidente. Et si le projet LGV est adopté ? Christine Salane préfère ne pas y penser : «On n'en est pas là mais on peut toujours s'agrandir sur un côté. Mais nous craignons de nous retrouver enclavés entre la route et le train. Et c'est impossible de se délocaliser, aucune commune ne voudra d'un refuge par peur des nuisances supposées».

 

Et de la patience, il en faudra plutôt deux fois qu'une. À la ligne TER qui veut grignoter l'aire de jeu des animaux de compagnie, il faut ajouter un autre problème au niveau du terrain : il est situé sur une zone inondable et donc non-constructible. «Il faut attendre que la ville, qui je le rappelle nous apporte un grand soutien sur l'autre dossier, adopte un nouveau Plan local d'urbanisme (PLU) qui rendra le terrain constructible et nous permettra de nous lancer dans les travaux. Mais le PLU ne sera mis en place qu'en 2017».

 

Chats et chiens devront attendre un peu avant de voir une couche de peinture fraîche rénover leur refuge.